Le grand public semble résolument apprécier la cartographie. Surtout, il comprend bien ce support à l’information. SIGMAG a tenté de décrypter cet univers, plutôt dans l’ombre, avec ses rouages et ses codes.
Intégrer des cartes dans un journal ne date pas d’hier... Dans son premier numéro en kiosque, le 18 décembre 1944, Le Monde utilisait déjà l’outil cartographique pour décrypter la bataille du Vercors. Celle-ci s’était déroulée à l’été 44. Plus tard, les cartes ont ensuite été largement employées pour tenir compte des résultats d’une élection, de l’état d’un conflit ou de la propagation d’une épidémie par exemple. Nous l’avons largement constaté avec la Covid-19. L’évolution du virus à travers le monde aura été mainte fois suivie à travers les cartes.
Voilà l’une des finalités de ce vecteur : représenter un fait ou une information. La carte permet de l’appréhender en un rapide coup d’œil. « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours », résumait d’ailleurs Napoléon. Pour autant, certaines cartes vont parfois nécessiter un temps de lecture presque équivalent à celui d’un texte. « Notre rôle n’est pas de simplifier l’information, mais de la clarifier », rappelle Clara Dealberto, graphiste spécialiste de la visualisation d’information au sein de l’agence WeDoData.
Au fil du temps, les cartes ont investi les différents médias. « Nous recevons de plus en plus de demandes pour concevoir des cartes. Auparavant, elles étaient principalement utilisées à des fins d’illustration. Dorénavant, elles sont davantage appréciées comme un élément à part entière », constate Kevin Prieur, chargé de marketing et communication chez Esri France en charge de MapTheNews, une initiative proposant aux médias des productions géographiques et cartographiques depuis 2010. Cette tendance se vérifie dans quasiment tous les pays et trouve plusieurs explications notamment par l’essor des nouvelles technologies. « La démocratisation des logiciels, des tutoriels et des données disponibles en open source a grandement facilité la production de cartes, affirme Jules Grandin, géomaticien et cartographe de presse au journal Les Échos. La carte, c’est aussi un outil compris et attendu par le grand public ».
Au fil du temps, les cartes ont investi les différents médias. « Nous recevons de plus en plus de demandes pour concevoir des cartes. Auparavant, elles étaient principalement utilisées à des fins d’illustration. Dorénavant, elles sont davantage appréciées comme un élément à part entière », constate Kevin Prieur, chargé de marketing et communication chez Esri France en charge de MapTheNews, une initiative proposant aux médias des productions géographiques et cartographiques depuis 2010. Cette tendance se vérifie dans quasiment tous les pays et trouve plusieurs explications notamment par l’essor des nouvelles technologies. « La démocratisation des logiciels, des tutoriels et des données disponibles en open source a grandement facilité la production de cartes, affirme Jules Grandin, géomaticien et cartographe de presse au journal Les Échos. La carte, c’est aussi un outil compris et attendu par le grand public ».